Un soir d'été
Des amis se retrouvent
autour d'un feu
Rouge cerise
Douleur passagère
Liberté recherchée
Nuage d'automne
Lumière retenue
L'éclair libère
Espoir entrevu,
Espoir abandonné.
tristesse...
Un arbre vert,
le vent souffle--
La nuit noire
Un lac;
Trouble perçu.
Calme retrouvé
Un lit d'hivers
Un corps froid
Corridor d'hopital
Un crayon rouge;
Une page blanche.
Travail de l'âme
Ciel de nuit
un éclair blanc
le vent souffle
Dans un lit
la chaleur d'un corps
Le doux repos
Après un éclair
une lame découverte
l'hivers d'une vie
Suivant mon esprit,
Assis sur un trône
j'écris quelques lignes
Après la vie
il y a la mort
puis la vie
Dans un rève
je cours dehors--
sans pantalons
Un liquide blanc
Un liquide rouge
une douzaine de beignes
Chaleur d'été
froid d'hivers--
un rhume s'en vient
Le corbeau sur une branche
la corde accrochée
l'enfant se balance
je roule un p'tit
je roule un gras
je me roule
Tout habillé,
je suis nu
Devant toi
Pour l'amour
pour l'humain
j'écris
Assis à table
la famille réunie
moment de bonheur.
Je rentre chez moi.
Un coin de rue;
mon chien.
De gauche à droite
se balancent les roseaux--
Sauf en hiver
Une fleur blanche
parmi les fleurs bleues
Au loin les voitures
Autour d'une table
Des amis
parlent d'amour.
Un oiseau plane
son ombre le suit--
La vitre invisible
Sur une porte
"Ne pas déranger"
Personne ne dérange
Des guerriers rassemblés.
Certains d'entre eux
regardent vers l'ouest.
Entre le ciel
et la terre--
les saisons
Sur une lame
les reflets rouges
d'un feu mort
Dans un mirroir;
mon image
regarde ailleur
l'amour des autre
et l'amour de soi
est l'amour quand même
Même si elles sont
de types différentes,
les lames tranchent quand même
J'ai marché longtemps-
Après un repos,
je marche encore.
Devant un mouvement
fluide comme de l'eau,
je reste sans voix
L'éclair du ciel
L'éclair d'une lame--
La vitesse tue
Le monde entier
Ne vaut pas le regard
de cette inconnue